L'enseignant

Fort de 15 années d’expérience dans divers systèmes martiaux et de combat, ma recherche de vérité martiale m’a conduit à explorer de nombreuses disciplines, avant de réaliser que tout se trouvait déjà chez nous. Les arts martiaux français forment un système complet, intégrant toutes les armes : bâton, sabre, épée, lutte, et bien sûr, la savate, une boxe où la chaussure devient une arme redoutable.

Plus qu’un simple ensemble de techniques, ces arts incarnent un héritage guerrier forgé par des siècles de tradition. Aujourd’hui, mon objectif est de transmettre cette richesse dans une approche martiale authentique, enracinée dans notre culture et tournée vers l’efficacité.

Ouvert à tous, mon enseignement vise à accompagner chacun dans son parcours.

Les arts martiaux Français sont un système complet permettant de développé force, santé et résilience.

les disciplines

Boxe française traditionnelle

La Savate Boxe Française est un art martial élégant et technique, combinant des coups de pieds précis et des frappes de poing issues de la boxe anglaise. Ici la chaussure est une arme. Elle trouve ses origines dans les méthodes de combat de rue du XIXe siècle, notamment la « savate » pratiquée par les voyous et marins, ainsi que le « chausson marseillais ».
Elle devient par la suite une synthèse du combat à mains nues européen, développée dans une optique d’efficacité et d’élégance.

Adoptée par la bourgeoisie et l’armée au début du XXe siècle, elle devient un sport codifié et réglementé, avec un système de gants et de protections. Aujourd’hui, la Savate Boxe Française est pratiquée dans le monde entier mais surtout comme un sport de combat compétitif.

Dans notre association, nous perpétuons sa version originelle en l’intégrant dans une approche polytechnique, aux côtés d’autres disciplines martiales françaises, afin de développer des pratiquants polyvalents.

La lutte

La lutte française, héritée des combats ancestraux, s’est codifiée au XIXe siècle avec des variantes régionales telles que la lutte bretonne et la lutte nivernaise, et a donné naissance à la lutte gréco-romaine moderne.

Essentielle dans toute pratique martiale, la lutte offre les bases du corps à corps, enseignant comment maîtriser un adversaire grâce aux projections et au contrôle au sol. Elle est également un excellent moyen de développement physique, permettant d’acquérir un corps fort et vigoureux, tout en améliorant la résistance, la mobilité et la coordination. La lutte reste une discipline clé pour affiner ses compétences martiales et renforcer son potentiel physique global.

lA CANNE

La canne est un art martial français qui s’est développé après l’interdiction du port de l’épée. Devenue une arme de substitution, elle a permis aux gentilshommes et aux duellistes de conserver des techniques de combat adaptées à la rue. Aujourd’hui, elle offre une approche complète de la gestion des distances et des déplacements, avec des méthodes variées permettant d’affronter un ou plusieurs adversaires. Ses techniques sont transférables à des objets du quotidien en faisant un art aussi utile en défense qu’en développement de la coordination et des réflexes.

 
 
 

LE baton d'armeS

Le bâton d’armes est une pratique martiale française probablement héritée du maniement de l’espadon (épée longue). Plutôt que d’être tenu au centre comme un bâton classique, il se manie avec une prise fixe à une extrémité, rappelant l’escrime à deux mains. Cette approche favorise des frappes puissantes, un contrôle précis de la distance et une forte capacité de riposte.

On retrouve des traces de cette discipline dans certains traités anciens, notamment chez Émile André et d’autres maîtres d’armes. En plus de son intérêt martial, le bâton d’armes est un excellent exercice de coordination, de dextérité et de maîtrise du corps, sollicitant à la fois la force, l’endurance et la fluidité des mouvements. Il constitue ainsi un entraînement complet, renforçant aussi bien les capacités physiques que la perception de l’espace et du rythme en combat.

le baton à deux bouts

Le bâton à deux bouts, aussi appelé bâton militaire, était utilisé à l’École de Joinville pour l’entraînement. Plus long, il était ferré aux deux extrémités, ce qui lui conférait un impact accru et en faisait un outil redoutable en combat. Contrairement au bâton d’armes, on peut le faire coulisser d’un bout à l’autre, permettant d’alterner aisément attaques et parades avec les deux extrémités.

Sa pratique développe une gestuelle fluide et dynamique, favorisant des enchaînements rapides et une gestion efficace de l’espace. Conçu à l’origine pour renforcer les capacités martiales des soldats, il demeure un excellent outil pour explorer le maniement des armes longues et le combat en mouvement.

 
 
 

l'escrime

L’escrime, qu’elle soit de taille (sabre, couteau) ou de pointe (épée, fleuret), est un art du combat où chaque coup peut être décisif. Contrairement aux sports qui favorise des logique d’encaissement, l’approche martiale repose sur l’esquive, la gestion des distances et la préservation de l’intégrité physique.

Ici, la connexion à l’adversaire est primordiale : anticiper ses intentions, lire ses mouvements et exploiter la moindre ouverture fait toute la différence. Il ne s’agit pas de marquer des points, mais d’éviter le coup tout en neutralisant la menace avec précision et rapidité.

Cet art développe une réactivité instinctive et une adaptabilité aux armes coupantes et perforantes, où la moindre erreur peut être fatale. Plus qu’un simple affrontement, l’escrime martiale est une danse de survie, où l’intelligence du combat prime sur la force brute.

 

La méthode naturelle

Nos entraînements intègrent la Méthode Naturelle de Georges Hébert, une éducation physique accessible à tous, centrée sur l’amélioration des capacités individuelles plutôt que sur la performance. Inspirée des travaux du colonel Francisco Amorós, cette méthode repose sur la devise « Être fort pour être utile » et développe une condition physique polyvalente à travers des mouvements naturels : marcher, courir, sauter, grimper, lancer, nager, se défendre, etc.

L’objectif est de renforcer le corps et l’esprit de manière progressive et adaptée à chacun, en favorisant la force, l’agilité, l’endurance et l’équilibre. Cette approche accompagne nos cours pour une pratique complète et fonctionnelle.

 

Et bien d'autre surprises !

 

Notre approche permet également d’explorer d’autres armes du patrimoine martial français, telles que la baïonnette, l’épée longue, l’épée courte, la dague, la hache d’arme ect…  On retrouve aussi des formes de combat associées aux armes improvisées, comme le bâton de fortune, le couteau ou même une veste.

Chaque discipline enrichit la compréhension du combat et affine la perception des distances, des angles et du timing. L’objectif est de développer une adaptabilité martiale, où l’entraînement progressif avec diverses armes forge des aptitudes transférables, renforçant ainsi la maîtrise du combat sous toutes ses formes.

 
 
 

Pour tous et en Sécurité

Nos cours sont ouverts à tous, sans distinction d’âge ou de niveau, avec des sessions adaptées pour les enfants et un cadre accueillant pour les femmes. La pratique repose sur un esprit de courtoisie, de respect et de camaraderie, valeurs essentielles que l’on retrouve dans les traités anciens.

La sécurité est une priorité : nous utilisons un équipement adapté (gants, casques, protections) et veillons à une progression adaptée à chacun. L’objectif n’est pas la blessure, qui va à l’encontre même de l’art martial, mais le développement des compétences tout en préservant l’intégrité physique de chacun. Pour ceux qui recherchent plus d’intensité, des cours spécifiques sont proposés, toujours dans un cadre maîtrisé.

Ainsi, chacun peut pratiquer en toute confiance, dans un esprit de bienveillance et de respect mutuel, où l’apprentissage se fait dans un cadre sécurisé et progressif.

Ajoutez votre titre ici